Beautiful Boy
Felix Van Groeningen, USA, 2018o
David ne veut pas y croire: il ne reconnaît plus son propre fils. Bien qu’il pense, avec sa femme Vicki, avoir tout fait comme il fallait, leur aîné est devenu toxicomane, dépendant à la méthamphétamine. Pas encore adulte, Nic passe d’un trip à l’autre et s’embourbe entre mensonges et tromperies, refusant l’aide que ses parents tentent de lui apporter. Oscillant entre l’espoir et l’impuissance, David décide d’employer tous les moyens en sa possession pour sortir son fils de la dépendance.
Un film d’auteur sincère, destiné à un public large, qui émouvra les parents de par l’effet miroir qu’il produira, et attirera, de surcroît, la bienveillance de la jeunesse qui trouvera en Timothée Chalamet le héros romantique bouillonnant de rébellion, et foisonnant d’intelligence poétique.
Frédéric MignardLe duo père-fils est formidablement porté par un Steve Carell poignant et un Timothée Chalamet à fleur de peau. Un long-métrage parfois dur, intense et militant.
Catherine BalleDer Belgier Felix van Groeningen verfilmt in seiner ersten US-Produktion zwei Autobiografien – David Sheffs «Beautiful Boy» und Nic Sheffs «Tweak». Die Geschichte einer Crystal-Meth-Abhängigkeit, die eine Vater-Sohn-Beziehung durch sämtliche Höllenkreise aus Wut, Scham, Verzweiflung und Schuldgefühlen jagt. Eine von Zeitsprüngen in Bewegung gehaltene Familienstudie, die zwar ohne Sentimentalitäten auskommt, aber streckenweise formelhaft bleibt. Dafür ist Timothée Chalamets Schauspiel mindestens so stark wie zuletzt in Call Me By Your Name.
Annett Scheffel